Un essai un peu « différent » aujourd’hui sur Kambouis avec le dernier (gros) SUV de Skoda : le Kodiaq. Je l’avais repéré au dernier salon de Genève sous forme de concept car puis j’avais pu apprécier sa version finale au dernier Mondial de l’auto. Aussi quand Skoda m’a invité sur l’île de Majorque pour prendre le volant, j’étais curieux de voir ce que ce gros ours Tchèque avait dans le ventre (oui un Kodiaq est un gros ours).
Autant vous le dire tout de suite, pour cause de problèmes avec notre avion, ces essais ont été amputés de moitié ! Prendre le volant à 15h en hiver ça laisse très peu de temps pour se faire une idée du véhicule et pour trouver des spots photos sympas. Malgré tout, j’ai quand même réussi à me faire ma petite idée de ce Kodiaq.
Faisons le tour du propriétaire : le Kodiaq se situe dans la catégorie des gros SUV, catégorie du Q7 avec une longueur de 4,70 m. En option il est disponible en 7 places et dispose, une fois tous les sièges rabattus, d’une capacité de chargement qui fera plaisir à tous les brocanteurs de la planète. Il existe en 4×4, 4×2 avec des motorisations essence 1.4 TSI (125 et 150 ch) et en diesel avec le 2.0 TDI (150 et 190 ch), en boîte manuelle et DSG. Pour cet essai j’ai pris le volant du diesel 150 ch en boite méca et 4×4. Ce moteur 150 ch est coupleux et volontaire, il devrait être la motorisation la plus vendue en Europe.
Première impression, sur route normale, on oublie vite le gabarit du Kodiaq. Mon mètre 92 se sent très bien installé au volant. J’ai rarement eu autant de recul et de place pour mes jambes, y compris en largeur. À l’arrière c’est simple, on se croirait dans une limousine : quelle place ! Le tableau de bord est classique mais très réussi, on sent clairement la montée en gamme de Skoda. Le grand écran tactile possède une très bonne ergonomie et sa navigation est intuitive. Côté confort, ça fait le job ! L’amortissement est très bon quelque soit le terrain mais par contre j’ai ressenti très peu de différence suivant le mode de conduite sélectionné (confort, normal, sport).
Dans les petits lacets de Majorque (étrange de ne pas lui avoir offert des grands espaces nordiques pour ces essais), on sent clairement qu’il y a du poids et qu’il y a du monde derrière. Son comportement reste très sain et est même surprenant. Sur autoroute et nationales son comportement reste irréprochable, c’est une machine à voyager. J’ai été impressionné par le silence de roulage : le moteur est très peu présent et les bruits d’air bien filtrés. On a clairement l’impression de conduire une voiture du segment « premium ».
Impression accentuée quand vous découvrirez les nombreuses astuces que recèle ce Kodiaq : des parapluies sont présents dans le montant des portières (oui comme les Rolls monsieur !), des baguettes de protection des portières se déploient quand on les ouvre (pourquoi personne n’y a pensé avant ???), lampe de coffre amovible, recharge des smartphone par induction etc … Il fait bon vivre dans ce Kodiaq et les voyages en famille vont assurément paraître bien plus « doux ».
Point de vue technologies embarquées, ce Kodiaq possède tout ce qu’il se fait de mieux aujourd’hui : services online, apple car play, des capteurs de tous les côtés avec visualisation 360, la liste est interminable.
Côté tarif ils s’échelonnent de 25 000 à 40 000 euros. Ce Kodiaq est plus que bien placé par rapport à ses concurrents et si vous êtes à la recherche d’un SUV familiale c’est réellement un choix à prendre en compte.
À noter que Skoda va décliner tout une gamme de SUV dont un nouveau Yeti en 2017, qui se situera plus dans le gabarit du Seat Ateca, S’il est fait avec les mêmes gênes, ça sent le gros succès pour la marque Tchèque.