Certains modèles marquent plus l’histoire de l’automobile que d’autres. C’est le cas de la Volkswagen Polo, depuis 45 années elle truste les premières places du marché des citadines ! Après avoir été « une fourmi », ce restyling de 6ème génération confirme la tendance de « golfisation » au fil des années, à tel point que VW lui « colle » officiellement le hashtag de « #Babygolf » !
Direction la belle et mystérieuse île de Corse, je vous emmène entre Bastia et Porto Vecchio pour découvrir cette nouvelle Polo plus désirable que jamais.
Vous allez me dire, tout ça pour un restyling ???
Wait^^, c’est un peu plus qu’un restyling classique, pas mal de nouveautés viennent « pimper » cette Polo et pas que sur le plan esthétique.
« Golfisation »
Avec presque 25% des ventes, VW n’a pas le droit à l’erreur avec cette Polo et autant s’inspirer d’une recette « interne » qui marche et qui a fait ses preuves dans le monde entier : l’icône Golf !
Un gros travail a ainsi été fait sur la face avant. Les 2 feux Matrix Led se rejoignent vers le logo central avec un bandeau lumineux fin. Un nouveau bouclier vient prendre place et sur la finition R-Line de mon modèle d’essai, des inserts noirs laqués du plus bel effet viennent prendre place, donnant un aspect très premium et sportif à ma Polo.
De nouvelles jantes viennent habiller les trains roulants, et de nouvelles couleurs de carrosserie viennent compléter le catalogue des options.
A l’arrière, les feux leds adoptent un nouveau dessin s’inspirant fortement de la Golf. En effet, ils s’effilent dans leur partie haute comme pour se rejoindre au niveau de la ligne de capot. Un nouveau bouclier arrière vient renforcer ce look de « Babygolf ». À tel point qu‘il est parfois difficile de distinguer au premier coup d’oeil une Golf de cette nouvelle Polo !
Digne du segment supérieur
À l’intérieur, l’excellent digital cockpit se généralise à toute la gamme. Le volant dispose d’un nouveau dessin et devient même capacitif (une première dans la catégorie), de nouvelles selleries et des ports USB-C font leur apparition. Grosse nouveauté également avec l’adoption de commandes tactiles pour les commandes de climatisation (je n’ai pas vraiment été convaincu à l’usage).
La Polo reçoit également un bel upgrade niveau technologies avec l’arrivée de la conduite semi-autonome : Line Assist, Drive Assist et autres assistances censées nous aider au quotidien (je ne suis pas forcément très fan de toutes ces assistances, mais c’est un autre débat). L’info-divertissement est géré par la toute dernière génération de l’application VW et c’est un modèle d’ergonomie et de simplicité.
L’espace de vie à bord est un des plus spacieux de la catégorie, tout comme le coffre largement accueillant pour une citadine.
Light is right
Côté moteur l’essentiel des ventes concernera les blocs essences 3 cylindres 1.0 TSI de 90 et 110 ch. Au sommet de la gamme le 2.0 l de 207 ch sera réservé à la mythique GTI. Fait notable : il n’y a plus de diesel au catalogue. VW n’a pas cédé à la mode des « fausses » citadines hybrides et préfère jouer sur le poids de sa Polo, afin de réduire les émissions de CO2. Et c’est le cas, avec 1150 kg sur la balance, elle se situe clairement dans les poids plume et a un appétit d’oiseau même sur ces routes de montagnes pourtant exigeantes en relances.
Sur les routes Corses
Ma version R-Line est équipée du 3 cylindres 110 ch associé à l’excellente boite auto DSG.
Je me sens bien à bord de cette Polo, je n’ai vraiment pas l’impression d’être à bord d’une citadine mais plutôt d’une voiture de la catégorie supérieure (d’une Golf quoi). J’ai de la place, la présentation est flatteuse. Et le toit ouvrant panoramique offre un réel plus, surtout avec cette belle météo.
Cette Polo étonne par sa polyvalence, elle est à l’aise partout : petites ruelles étroites, 4 voies, routes de montagnes, chaussées dégradées… Elle est confortable sur les petites départementales Corses souvent « abimées », la Polo reste toujours sécurisante et suffisamment puissante… Ce n’est peut-être pas la plus fun à conduire mais elle ne souffre d’aucun défaut et il fait bon vivre à son bord.
Les différents modes de conduite permettent de l’adapter à ses envies. Petit bémol : la boîte auto privilégiant les consommations, elle n’était jamais vraiment dans le bon tempo sur les routes de l’arrière pays Corse. En 2 clics, je bascule la voiture en mode sport, donnant un caractère beaucoup plus vif et réactif à ma Polo. Elle devient même joueuse sur les routes du Tour de Corse Historique.
Mais pourquoi prendre une Golf ?
Affichée à 26 000 euros avec ses options, cette Polo n’est pas la moins chère mais c’est assurément une des plus cohérentes sur la route et intéressante en valeur de revente. La Polo démontre qu’elle est toujours dans le peloton de tête des citadines. Souvent copiée, rarement égalée, elle mérite son succès et prend de l’assurance avec l’âge.
Mais justement, à force de grandir et de s’améliorer, ne vient-elle pas empiéter sur les plates-bandes de sa grande soeur ? Pourquoi dépenser (beaucoup) plus pour acquérir une Golf alors que cette Polo a déjà tout d’une grande ?
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