Ce V12 Ferrari j’en ai souvent rêvé. C’est LE moteur emblématique de la marque au « Cavallino Rampante ». Etre, avec Estelle, les premiers « blogueurs » à être invités par Ferrari pour un Road Trip est un immense bonheur mais également une énorme responsabilité. Plus de 70 ans d’histoire et de mythe automobile sont concentrés dans cette Ferrari, il convient de lui faire honneur.
Direction Méribel, la superbe station des Alpes au volant de la sublime GT 2+2 italienne. Nous devons récupérer la voiture à la concession Ferrari Gauduel Sport de Lyon. A peine arrivé, je remarque la belle, immatriculée en Italie et qui n’attend que mon coeur ! Quelle beauté, quelle exclusivité, quel privilège ! Pour vous dire la vérité, je n’avais pas le détail technique de la GTC4 que j’allais pouvoir prendre en main. En arrivant, je pensais avoir la Lusso T, équipée du V8 de 610 ch. Je tourne autour de la belle italienne, je l’observe … je ne vois pas de T sur le monogramme et pose la question au responsable clientèle : « non, c’est bien la V12, arrivée directement de Maranello ! ». Immense sourire aux lèvres (ce sera mon premier V12) !
Je pénètre dans l’habitacle entièrement recouvert de cuir brun. Le Cavalino Rampante est brodé sur les sièges. Du cuir partout mais également de l’aluminium et du carbone subliment cet intérieur.
Sous mes yeux le volant bardé de boutons type F1. Mon attention se porte sur le « manetino » qui permet de sélectionner les modes de conduite. Je remarque aussi l’absence de commodos, tout se passe au volant, y compris les clignotants et il me faudra un petit moment pour prendre l’habitude.
4 vraies places, un vrai coffre, un moteur magique… il est temps de réveiller ce moteur mythique. Une pression sur Start et la magie commence !
Cette Ferrari est impressionnante : longue (quasiment 5 m de long), large (2m), basse et pourtant elle se manie aisément grâce aux 4 roues directrices. Avec une puissance de 690 ch, je suis heureux de me diriger vers les Alpes équipé de 4 roues motrices. Les commandes sont fermes, mais c’est ce que je préfère, c’est parfait pour bien « sentir » la voiture !
Premier constat dans les rues de Lyon : elle impose le respect ! On vous laisse passer même si vous n’avez pas priorité, regards admiratifs, pouces en l’air … Les premiers kilomètres permettent de m’habituer aux commandes et réactions de la belle. Dans les bouchons lyonnais (pas les restau ^^) elle reste tout à fait civilisée et le confort est très bon. Tout est en place pour enchainer les kilomètres à son volant.
Notre Road Trip nous conduira autour du lac du Bourget, puis à Annecy vieille ville (où nous serons l’attraction d’une sortie de lycée^^), pour enchainer vers les routes autour du lac d’Annecy et le superbe col de la Forclaz.
Sur l’autoroute, c’est vraiment un supplice de rester à 130 km/h, le V12 ronronne calmement et ne demanderait qu’à s’envoler dans les tours. Un mot sur la pire invention du monde : le Dual Cockpit ! Cet écran face à la passagère reprend toutes les infos du tableau de bord, y compris la vitesse de la voiture et Estelle me surveille de très près ^^
Le V12 rugit à chaque accélération et les passages dans les tunnels sont un grand moment de symphonie fantastique : quelle mélodie, quelle oeuvre d’art mécanique !
Avec ses 4 roues directrices la Lusso enchaine les épingles avec une agilité surprenante, elle sort des virages à une vitesse supersonique, raccourcissant tous les bouts de ligne droite et elle reste imperturbable, même sur route humide. La direction est d’une précision chirurgicale, la boite de vitesse supersonique, le freinage carbone céramique vous plante les ceintures dans les côtes, bref trop de superlatifs pour une seule auto ! Un mot sur les 4 roues directrices : elles peuvent surprendre dans un premier temps car j’avais tendance à mettre trop d’angle de volant mais une fois assimilé le mode d’emploi, je me suis régalé à enrouler les virages avec une facilité déconcertante !
Nous montons vers Méribel, il fait maintenant beau et chaud et nous ne devrions pas rencontrer des routes enneigées. La petite et magnifique station de Méribel nous accueille avec ses chalets en bois sompteux. Nous arrivons dans notre cocon pour la nuit : l’hôtel KAÏLA. Je laisse ma Ferrari au voiturier (oui c’est toujours étrange d’écrire ça ^^) , pour profiter du confort de cet hôtel 5 étoiles : grande chambre meublée dans un style montagnard moderne, Spa immense et magnifique et délicieux diner au restaurant Le 80 !
Le lendemain, après un petit déjeuner de folie, direction l’Altiport pour une séance photo pas du tout improvisée, puisque nous avions pensé ce shooting en amont avec la super équipe de l’office de Tourisme de Méribel. L’équipe de l’Altiport est adorable et se met en 4 pour notre shooting. Ce sont des passionnés de belles mécaniques, et ils auront bien mérité un tour (très sportif) dans la GTC4 Lusso !
J’observe leur réaction : cette Ferrari est une machine à bonheur, pour celui qui la « pilote », mais aussi pour ses passagers et les skieurs qui l’observent enchainer les courbes depuis les remontées mécaniques.
Nous laissons notre Ferrari à l’Altiport pour aller déjeuner dans un restaurant d’altitude perdu au milieu de la forêt : Le Clos Bernard
Il est temps de rentrer sur Lyon, et de prendre le chemin du retour. Je rends la belle avec une grande tristesse. Arnaud Gauduel me console en me faisant visiter sa superbe concession Ferrari/ Maserati et les quelques trésors qu’elle abrite dans ses réserves.
Un dernier regard sur « ma » Lusso et je repars des souvenirs plein les yeux et surtout plein les oreilles. La légende Ferrari anime, plus que jamais, mon petit coeur de passionné !
Merci Ferrari pour cet immense privilège qui restera longtemps dans ma mémoire.
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