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Essais Volkswagen Arteon sur la Côte d’Azur

31 juillet 2017

Rendez-vous sur la Côte d’Azur pour essayer la nouvelle Volkswagen Arteon. Nous sommes fin juin, il fait chaud et la région niçoise n’est pas encore envahie par les touristes qui arriveront massivement d’ici une quinzaine de jours. Autant le dire tout de suite, je pars pour cet essai avec un a priori plutôt négatif… Étant un grand fan de l’ancienne Passat CC, je ne peux cacher un léger ressentiment à l’évocation de cette Arteon. Mais là, les responsables de Volkswagen m’arrêtent tout net : Non, l’Arteon ne remplace pas la Passat CC, c’est une vraie nouvelle offre dans la gamme Volkswagen.

En bon élève, je suis bien réceptif aux arguments techniques :
– une plateforme de Passat, mais dans des dimensions très différentes de cette dernière
– une architecture de coupé 5 portes (oui, présence d’un haillon au lieu d’un coffre) et 5 places
– une ligne 100% originale qui n’a pas grand-chose à voir avec la Passat
Ok… mais comme je suis têtu, ces explications n’arrivent pas à me faire oublier la disparition de la Passat CC.

Néanmoins, en tournant autour de la voiture, le charme commence à opérer. À commencer par cette face avant très travaillée, massive et statutaire. Cette énorme grille de calandre avec dans son prolongement les LED des phares, il faut bien avouer que le rendu est très réussi. Le profil m’interpelle moins… non pas qu’il soit raté, mais des berlines coupé, on en a vu défiler depuis ce bon vieux Mercedes CLS de 2004… Et donc je ne trouve pas la même originalité dans le profil que dans la face avant. L’arrière me semble plus réussi, avec des traits horizontaux qui soulignent la largeur de la voiture et son dynamisme. Et surtout, ce haillon qui arrive à offrir une ouverture de coffre immense (sans même parler du volume), tout en étant magnifiquement intégré.

On passe ensuite à l’intérieur… et on se souvient qu’on est bien chez Volkswagen. Donc on ne cherchera pas les touches de couleurs ou de fantaisie et on se contentera de scruter les quelques touches d’aluminium dans cet habitacle désespérément noir. On retrouve ici tout ce qu’on fait de moderne: Grand GPS avec écran tactile, Virtual Cockpit.
En montant à bord, on profite tout de suite de l’espace (largement de quoi loger 4 grands gaillards) et on se prend à se demander si on a affaire à une voiture d’un constructeur premium ou d’un constructeur généraliste.

Bon, ce n’est pas tout ça, mais si on démarrait un peu cette voiture. Nous commençons par le 2.0 TDI 150 ch (en boite DSG7). Ceci nous permet d’apprécier le confort de la voiture, sa suspension parfaitement calibrée, sa direction plutôt souple. Globalement, le contraste est assez marqué entre la ligne plutôt dynamique de la voiture et son comportement très calme avec cette motorisation d’entrée de gamme. À la fin de l’essai, je ne saurais qu’encourager le futur acquéreur de songer à une version mieux motorisée pour gagner sensiblement en agrément. Non pas que cette version soit réellement sous-motorisée, mais on sent lors des reprises que tout ça manque un peu d’enthousiasme.  

Sur cette note plutôt mitigée, on se rend à l’hôtel des Roches Rouges, où la piscine à débordement nous attend… quelques brasses pour profiter du coucher de soleil et se mettre en appétit et profiter d’un délicieux repas (forcément) bien mérité. Nous terminons la soirée accompagnés de Pierre, le bartender, qui nous aura honoré notre présence de créations pour le moins originales où les alcools se mêlent aux saveurs du thym ou des herbes de Provence. Un dernier plongeon dans la deuxième piscine avant de se coucher pour profiter au mieux du plat de résistance de cette séance d’essai.

Et justement, cela tombe bien puisque le lendemain, nous nous mettons au volant du 2.0 BiTDI de 240 ch (toujours en DSG7, mais avec le 4Motion en plus). Là, dès les premiers mètres, le son de l’échappement nous laisse entendre que les 90 canassons supplémentaires vont flatter nos oreilles. Car, si au ralenti, le moteur ne peut cacher qu’il fonctionne au diesel, en roulant, il sait émettre un bruit tout à fait agréable et flatteur. Nous en profitons donc pour faire quelques accélérations… et constater que les performances, et l’agrément d’une manière générale n’a strictement rien à voir avec la version essayée la veille. Ici, nous avons affaire à une voiture qui permet de se faire plaisir au volant sur les routes sinueuses qui nous attendent.

Petit passage dans l’ordinateur de bord pour régler les suspensions pilotées… pas le temps de réfléchir, on met tout sur sport. Malgré cela, le confort de la voiture reste tout à fait remarquable… et c’est sans doute là qu’est son principal défaut. En fait, durant tout l’essai, j’ai eu la sensation de conduire une voiture du segment D (Mercedes Classe C, BMW Serie 3, Audi A4). Néanmoins, l’Arteon est plus proche du segment E (Mercedes Classe E, BMW Serie 5, Audi A6). En effet, cette Arteon reste une voiture lourde (1,8 tonnes), assez longue (4,86m) et large (1,87m) du coup, sur les routes sinueuses, sa direction assez légère et sa suspension plutôt souple n’invitent pas à attaquer. C’est dommage car le moteur permettrait de s’amuser, mais globalement, même si la voiture suit sans broncher et reste tout le temps scotchée au bitume, on se sent plus à l’aise sur des routes un peu larges qui permettent de placer le gabarit de l’automobile. Ce choix pour le confort au détriment du comportement sportif se retrouve d’ailleurs dans l’offre en motorisation. En effet, outre nos deux diesels essayés ici (une version 190 CV existe aussi), l’offre essence n’est composée que d’un 1,5L TSI de 150 ch et d’un 2.0L TSI de 280 ch). Pour l’instant, il n’est pas prévu de version R, ni d’hybride.

Donc on comprendra que cette Arteon est une berline avec une ligne racée, et pas une sportive… Ceci peut s’expliquer par les prévisions de vente. Car oui, malheureusement, l’Arteon sera vendue à plus de 75% à des professionnels, en diesel (et malheureusement, sans doute plutôt le diesel 150ch).

En guise de conclusion, je vous invite à tester ce 2.0 BiTDI dont l’agrément m’a réellement stupéfait (pour un diesel).  Ensuite, même si certaines carences d’équipement sont difficilement compréhensibles, avec une gamme se situe entre 40 000 euros et 60 000 euros, vous pouvez avoir un véhicule dont la ligne et le niveau de finition n’ont strictement rien à envier aux propositions des marques Premium.

ArteonCôte d'Azurhôtel des Roches RougespremiumVolkswagen
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Loïc Pontani
Quand Stéphane m’a proposé de lui donner un coup de main pour Kambouis, j’ai accepté sans l’ombre d’une hésitation. En effet, je cherchais quelqu’un qui partage ma vision, cherchant à évoquer le côté émotionnel de l’automobile plutôt que de comparer des fiches techniques ou décortiquer des temps au tour. Cela ne m’empêche pas d’avoir une passion pour toutes les automobiles sportives, mais en essayant de conserver un esprit gentleman driver que j’essaierai de vous faire partager.

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