Aujourd’hui, je vous présente l’un des rares breaks électriques du marché ! Je vous en avais touché un mot lors de l’essai de sa version berline, l’ID.7 Tourer est enfin là ! Et c’est dans le sud de la France que je me suis rendu pour essayer cette dernière afin de confirmer ce que je pense des véhicules électriques non surélevés.
Vive les break !
En ce qui concerne le design, nous ne sommes pas perdus. On retrouve la face avant rondouillarde des Volkswagen ID avec des feux matriciels reliés par un bandeau lumineux traversant la face avant. D’ailleurs, petit détail, l’ID.7 Tourer est la première Volkswagen à disposer des logos illuminés à l’avant et à l’arrière ! Gadget, mais cela renforce l’identité du véhicule de nuit. Le flux aérodynamique a été travaillé afin de proposer un Cx relativement faible de 0,24, soit 0,01 de plus que la berline. Cela est en partie dû aux tunnels d’air disposés aux extrémités du bouclier.
Il sera possible de choisir entre les jantes de 19 ou 20″ comme ici sur notre finition Life Max. J’ai beaucoup aimé le Bleu Denim que vêtait notre modèle d’essai, il se mariait à la perfection avec l’habitacle blanc !
Vous l’avez compris, la Tourer reprend le style de la berline ou presque, car c’est à l’arrière que les changements s’opèrent. Le toit plongeant disparait pour laisser place à une ligne de toit plus longue accordant presque un air de shooting brake. Le bandeau de phare adopte, lorsqu’il est éteint, un fond blanc rappelant la couleur des monogrammes.
Franchement, c’est bien dommage de ne quasiment plus voir de break sur les routes. Ça a tellement de charme, vous ne trouvez pas ?
Encore plus de place !
L’habitacle présente une planche de bord aux matériaux qualitatifs et agréables au toucher. L’écran central de 15″ divise cette dernière et embarque le tout dernier système d’info-divertissement. L’ergonomie est globalement bien pensée même si on aurait apprécié le retour des boutons physiques sur le volant, cela dit, la disposition des touches a été améliorée.
Les assises accueillantes de notre modèle d’essai étaient dotées de l’option Ergo Active Premium. Celle-ci équipe les sièges de fonctions massantes et ventilées en plus d’une garniture plus épaisse et donc plus confortable.
Les passagers ne sont pas mis à l’écart puisqu’ils voyageront, eux aussi, dans de bonnes conditions grâce à une habitabilité très généreuse aux places arrière. Ils profiteront du peu de lumière diffusée par le toit panoramique, non ouvrant, pouvant s’opacifier en un glissement de doigt sur le panneau de contrôle. Personnellement, je trouve que ce n’est pas une option forcément utile, car même « ouvert » on ne profite pas du paysage.
La plus grosse différence entre cette version Tourer et la berline, c’est son coffre : 73 L de plus, soit 605 L de chargement et 1714 L une fois la banquette rabattue, 128 L de plus donc. Le tout en gardant des dimensions identiques puisque la longueur du véhicule fait toujours 4m96, elle prend juste un petit cm en hauteur (1m54).
Sous le capot
Nous retrouvons la motorisation électrique développant 286 ch et 545 Nm sur les roues arrière.
Pour l’accompagner, deux batteries sont proposées :
– Une première nommée « Pro » de 77 kWh annonçant jusqu’à 604 km d’autonomie encaissant des charges de 175 kW en pic.
– Ainsi que la « Pro S » de 86 kWh affichant jusqu’à 683 km d’autonomie ! Notez qu’il faut compter 1700 € supplémentaires pour s’en équiper.
On atteint des chiffres assez conséquents, d’autant plus que la recharge de 10 à 80 % s’effectue en 26 minutes grâce au préconditionement et à une puissance de charge de 200 kW. De quoi récupérer 236 km en 10 minutes seulement.
Pour les amateurs de puissance, sachez qu’une version GTX offrant 340 ch et 574 Nm a été présentée. Cette dernière est 4 roues motrices favorisant l’accès à certaines zones difficiles.
Sur la route
À peine installé, j’ai tout de suite repris mes marques et retrouvé le confort de sa version berline, autant celui de l’assise que des suspensions. En effet, cette ID.7 Tourer est équipée des suspensions pilotées DCC permettant de régler la rigidité sur 15 niveaux, du plus confort au plus raide, la différence est flagrante ! Pour ma part, j’ai opté pour le confort afin de cruiser et d’apprécier les belles routes du sud. Dans cette configuration, l’ID.7 Tourer se présente comme une routière hors pair. On aime rouler et elle ne demande que ça. Le Travel Assist simplifie les longs trajets autoroutiers en maintenant le véhicule au centre de la voie en douceur tout en adaptant l’allure au véhicule qui nous précède.
Et si vous souhaitez adopter une conduite plus dynamique, c’est tout à fait faisable et aussi appréciable qu’en conduite coulée. Sur les routes plus sinueuses, le break s’est montré sécurisant.
Comme toujours, il est assez difficile de juger des consommations réalistes sur des essais presse. Ayant fait que très peu d’autoroute et principalement de la départementale sans jouer l’éco-conduite, j’ai réalisé une conso d’environ 15,5 kWh/100 km. Vu comme ça, c’est très efficient, à voir ce que cela donne en utilisation quotidienne.
Pour finir
Le tarif de cette ID.7 Tourer affiche une très légère hausse par rapport à la berline, 700 € de plus, ce qui reste très raisonnable. Il faudra donc compter 58 990 € pour l’entrée de gamme avec la petite batterie Pro, ou 62 390 € pour la grande batterie Pro S.
Facile à prendre en main, ce break est fait pour tailler la route dans un confort exemplaire, confort qui m’avait déjà conquis sur la berline. On aimerait voir plus de véhicules de ce type remplacer les nombreux SUV sur nos routes !