Essai Mercedes-Benz EQE SUV 43 AMG
Voilà ce qu’il se passe quand on accepte un essai sans lire les petites lignes. Pensez bien, aller essayer une Mercedes-AMG en Haute-Savoie, ça ne se refuse pas. Me voici donc parti dans mon beau TGV, direction la gare de Bellegarde où mon bolide m’attendra. Rien que d’y penser, je me frotte déjà les mains : le bruit du V8, les pétarades au rétrogradage, les pneus qui fument et l’air qui s’engouffre dans ma chevelure flamboyante. Je descends donc du TGV et m’apprête à monter dans la navette qui me conduira à ma voiture de sport... et là, première surprise : on me confie les clefs de la dite navette. Alors je signale gentiment que non, je ne suis pas le chauffeur de la navette, mais que je suis là pour essayer une AMG. Et d’un coup, je comprends... je n’essaierais pas un SL aujourd’hui, mais bel et bien la version SUV de l’EQE. Et qui dit EQE dit que toute AMG qu’elle soit, je n’aurai ni V8, ni même 4 cylindres, mais un couple de moteurs électriques. Le gros SUV aussi agile qu’une citadine Après avoir passé quelques minutes à m’appesantir que « tout fout le camps », que « c’était mieux avant » et que « un SUV électrique AMG, c’est n’importe quoi », je me décide quand même à faire mon essai ^^ Faisons le tour de cet EQE SUV : les lignes font immanquablement penser aux autres SUV de la marque à l’étoile, à vrai dire, on pourrait même penser avoir devant nous une « simple » déclinaison électrifiée du GLC mais non, l’EQE n’a aucun lien de parenté avec le GLC... ni avec aucun autre modèle thermique de la marque, puisqu’il repose sur la plateforme EVA2, commune aux différentes déclinaisons des EQE et EQS. Ainsi, en termes de dimensions extérieures, on se situe pile poil à mi chemin entre un GLC et un GLE. Et, autant le dire tout de suite, au volant, on a plus l’impression de rouler dans un véhicule au gabarit d’un GLC.