S’il y a bien une marque qui s’est transformée ces dernières années, c’est SEAT. Les nouveautés se succèdent chez les espagnols du groupe VAG et la dernière en date débarque dans la catégorie des grands SUV : le SEAT TARRACO.
Pour découvrir le « grand nouveau », direction le pays basque avec Estelle, pour un Road Trip qui nous conduira jusqu’en Espagne et la région de Navarre.
Le déménageur basque
Nous récupérons les véhicules à l’aéroport de Biarritz, direction l’arrière pays basque, les guirlandes de piments, les murs de pelote basque et surtout les superbes paysages basques. Pour cette première journée je serai au volant de la version 150 cv TDI boite manuelle.
Première impression : c’est grand ! Avec 4,73m de long, 2,12m de large, on va pouvoir transporter des armoires basques, ou plus à mon gout, des longboard de surf.
Ce Tarraco inaugure le nouveau style Seat : grosse calandre, nouveau dessin des leds, phares en triangle à l’arrière. Pour être honnête, je suis plus fan de l’avant que de l’arrière qui manque, à mon sens, de personnalité.
Disponible en 5 ou 7 places, banquette arrière coulissante, tablette pour les passager, coffre pouvant atteindre 1920 litres banquettes rabattues, ce Tarraco sera l’ami des familles nombreuses et pour cela il se dote de sérieux arguments.
Très (trop ?) sérieux à l’intérieur
A l’intérieur la planche de bord inaugure un nouveau dessin, simple, efficace et ergonomique. Rien à redire mais rien de folichon non plus. Je trouve cet intérieur un peu triste, c’est très sérieux et ça fait plus germanique que latin. C’est logique d’un certain coté, vu qu’il est fabriqué en Allemagne. L’avantage c’est que ça respire la solidité même si certains plastiques durs font un peu cheap.
On retrouve le très bon système d’info divertissement de 8 pouces. Il va directement à l’essentiel, graphismes sobres et ergonomie intuitive, j’adore. Equipé en plus d’un contrôle gestuel dans les versions haut de gamme et de la super sono Beats, il ne lui manque pas grand chose par rapport aux premium. Je découvre le virtual cockpit de 10 pouces de Seat. Directement inspiré de ses « cousins » Audi et VAG, il est tout aussi bon et fait bien « le taf ».
Côté confort, la chose qui surprend quand on s’installe à bord est la fermeté des sièges. On est loin du moelleux des assises Volvo par exemple (ok ce n’est pas le même tarif).
Solide sur ses appuis !
Question transmission : le Tarraco est disponible également en 4 roues motrices et c’est son grand « plus » par rapport à ses concurrents directs comme le 5008.
Sur la route mes impressions se confirment, c’est quand même ferme. Par contre cette fermeté lui procure une bonne tenue de routes avec un roulis très bien maitrisé. Et pourtant les routes de montagne pour traverser la frontière espagnole, ne l’ont pas épargné.
Justement, sur cette route, il fallait souvent jouer avec la boite manuelle pour relancer la bête. Sur ce point, je ne peux que vous conseiller de prendre ce Tarraco avec l’excellente boite DSG7, qui lui conviendra beaucoup mieux.
Sur autoroute, il sera parfaitement à l’aise et pourra enchainer les kilomètres équipé de tout l’arsenal technologique moderne : maintien dans la voie, régulateur adaptatif, cacteur d’angle mort etc …
Et la 3ème mi-temps ?
Arrivés près de notre destination à Tudela, nous profitons du superbe soleil couchant espagnol. Quelle lumière !
Le lendemain, j’ai pu rouler au volant du haut de gamme : le 2.0l TDI 4×4 DSG 7 de 190ch. Ce moteur est le juste parfait pour ce Tarraco. Il lui sied à merveille, et son couple important l’aidera à relancer ce gros SUV.
Avant de quitter la Navarre, Seat nous a dessiné un parcours Off Road qui nous a permis d’apprécier les capacités tout terrain de ce Tarraco. Il a de réelles capacités, et il serait vraiment dommage de le cantonner à escalader des trottoirs citadins.
En résumé, si vous cherchez un grand SUV, dans un tarif très agressif, proposant des prestations très proches de son cousin Tiguan mais à un tarif largement inférieur, allez faire un tour chez votre concessionnaire Seat. Ce Tarraco risque fort de faire de l’ombre à ses cousins germaniques plus prestigieux mais également bien plus chers !
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