Une invitation au Grand Prix de France F1 sur le circuit du Castellet, ça ne se refuse pas ! Quand en plus c’est la région Sud qui te convie et que tu es vauclusien de naissance : c’est que le devoir t’appelle ^^
Le sud : c’est mes racines, mon histoire, mes repères… Ok, aujourd’hui j’habite à Strasbourg (une belle alsacienne est passée par là ^^), mais j’ai toujours autant de plaisir à retrouver MA région, MA Provence, MON Sud !
Direction Marseille (ma ville étudiante) avec @estelle, pour retrouver le reste du groupe d’invités, dans le magnifique Hôtel Intercontinental, pour un déjeuner à base de produits de la mer. Le lieu a été superbement restauré et surplombe le Vieux Port.
Pas le temps de flâner, il faut rejoindre Le Castellet pour la séance qualificative. Nous avons la chance de disposer d’un pass pour la F1 Line (une route réservée pour accéder rapidement au circuit Paul Ricard). Nous arrivons vite au circuit pour nous garer sur la piste du Driving Center (coucou Oreca), les voitures tournent déjà, c’est le début de la Q1. J’abandonne le reste du groupe, pour vite me positionner en haut de la butte qui surplombe la courbe de Signe et du double droite du Beausset.
Je connais bien le circuit Paul Ricard : j’y ai assisté à mon premier GP de F1 et j’ai eu l’occasion de m’y rendre à plusieurs reprises, et même d’y rouler pendant les P-Zero Experience. Je sais que cette zone est la plus intense et la plus technique du circuit. Avec les F1 modernes, Signe passe à fond (si si c’est possible !). Le double droite du Beausset est tellement technique : plusieurs trajectoires sont possibles et on voit vraiment le travail des voitures et des pilotes donnant tout pour passer en Q2.
C’est la première fois que je retourne voir un GP F1 depuis l’arrivée des nouveaux moteurs V6 hybrides … Par rapport aux V10, V8 et V12, le son n’est plus du tout spectaculaire. Par contre on voit que ça va vite, très vite même ! Les vitesses de passages en courbes sont irréelles, surtout en séance qualif.
Comme prévu, Lewis Hamilton signe une pole magistrale. Il est impressionnant cette année : rapide tout le temps, toujours hyper motivé, ne commettant aucune erreur, quel pilote !!
Direction ensuite La Pinède, le lieu d’accueil des invités de la Région Sud. Des rafraichissements, de l’ombre, ça fait du bien de se poser un peu. Le sud offre son plus beau ciel bleu est la chaleur est bien présente cette après-midi. J’assisterai depuis ce lieu à la course de GP2, interrompue par un drapeau rouge suite à l’accrochage entre Mick Schumacher et son équipier.
Il est temps de me rendre au grand moment de cette journée avec la visite du paddock F1. C’est la première fois que je peux accéder à ce « Graal » de tout passionné. J’y croise Eric Boullier, Jacky Stewart , Mark Webber, David Coulthard, et… Sebastien Vettel qui ne refuse jamais un autographe à un fan.
C’est assez incroyable de voir les Motorhomes des différentes équipes de F1. Celui de Red Bull est le plus grand, Mercedes le plus classe, Ferrari le plus…rouge ! En comparaison, ceux des 24h Mans ont l’air de jouets !
Retour à Marseille pour rejoindre notre hôtel : le Sofitel Vieux Port et son superbe emplacement surplombant l’entrée du Vieux Port et offrant une vue sur le Mucem.
Marseille est une ville magique où la lumière est unique. Je n’ai jamais vu une aussi belle lumière qu’à Marseille, déjà étudiant j’étais fasciné par cette ville qui ne peut pas laisser indifférent. La soirée sera rythmée par les Tapas du Comptoir d’Endoume, lieu super chaleureux qui sent bon la fête et où, en plus, on se régale.
Le lendemain, retour sur le circuit du Castellet pour la course. L’occasion de visiter le village du circuit et son côté « village provençal typique ». La Région Sud y présente ses meilleurs atouts (en dehors de moi bien sûr ^^)
Je prends place dans la ligne droite des stands, juste en face de la sortie de la Pit Lane. Le show est total avec l’arrivée de « l’homme volant », Franky Zapata, qui apporte la coupe du vainqueur dans les airs !
Les voitures commencent à sortir de la voie des stands et effectuent quelques tests de départs pour caler les embrayages et vérifier les différents paramètres. Ensuite elles iront se positionner sur la grille de départ où le ballet des mécanos commence pour les derniers préparatifs.
15h00 la grille est évacuée, le tour de formation peut démarrer. 15h09 toutes les voitures sont positionnées sur la grille, Hamilton en pole position, Bottas à ses côtés. Les feux rouges s’éteignent, les 20 F1 sont lâchées pour 53 tours !
Je ne vais pas vous mentir, ce GP était loin d’être le plus passionnant à suivre en ce qui concerne les premières positions. Hamilton est parti devant et a largement dominé toute la course. Il est tellement au dessus cette année !
Par contre derrière, quelle lutte entre les Sauber, McLaren et Renault. J’ai une tendresse particulière pour le jeune anglais Lando Norris. Je le suis depuis la F3 (notamment à Macau) et j’ai toujours adoré son style de pilotage. Il confirme cette année, pour sa première saison de F1, que c’est un futur très grand pilote. Dans le dernier tour, ça s’attaque dans tous les sens et le public réagit à chacun des dépassements de Ricciardo et sa Renault.
Lewis Hamilton franchit le drapeau à damiers devant Bottas et Leclerc. Encore un beau succès populaire que ce GP de France F1. Quel bonheur de voir la F1 de retour en France, encore plus sur ce lieu mythique du sport automobile français.
Merci à la Région Sud et à son président, Renaud Muselier, pour ces 2 jours de (re)découverte des saveurs du sud et pour pour cette immersion au coeur du Grand Prix de France F1.