Qu’on aime ou pas, avec les nouvelles régulations européennes interdisant la vente de véhicules thermiques et même hybrides à l’horizon 2035, il va bien falloir passer à l’électrique ! Alors autant que ce soit avec un design attrayant, de réelles qualités dynamiques et un espace pratique pour toute la famille, bref une voiture intelligente… Ça tombe bien, c’est le slogan de Skoda qui m’a invité à découvrir son nouveau SUV Enyaq iV dans la belle région de Tours. Sur le papier, ce nouveau Enyaq iV a tout pour plaire !
Pour Skoda, le Enyaq iV n’est pas vraiment une première électrique. Vous croisez certainement déjà dans les grandes villes la petite citadine Citigo iV lancée en 2019, mais avant cela l’Eltra, lancée au début des années 90, était la première Skoda électrique (même si personne n’en a jamais croisé !).
Groupe VAG oblige, ce Enyaq iV repose sur la même plateforme que le Volkswagen ID.4 et l’Audi Q4 e-tron, ses dimensions se rapprochent d’ailleurs du VW avec près de 4m65 de longueur pour 1m88 de largeur.
Une vraie Skoda
Niveau Design, ce Skoda reprend les éléments stylistiques forts qui font le succès de Skoda ces dernières années : des arêtes bien marquées, des projecteurs avant et arrière Full Leds caractéristiques des Skoda modernes… Je le trouve équilibré et très réussi visuellement. Les trains avant et arrière sont repoussés aux extrémités de la carrosserie ce qui laisse présager d’un très bon volume intérieur.
La calandre pleine a le bon gout d’avoir un effet 3D nommé Crystal Face. Cette calandre peut même s’orner de leds en option, idéale pour faire un show nocturne ^^.
Vrai Crossover, l’Enyaq mélange les genres entre SUV et break et la ligne est moderne sans être ostentatoire ou trop marquée « électrique ».
Quasi-premium
Passons à l’intérieur pour découvrir un habitacle que je pourrais qualifier de « quasi-premium » ! La qualité perçue, le choix des matériaux, les ajustements… Skoda n’a plus rien à envier à VW et vient même à mon sens jouer sur les plates-bandes d’Audi.
Le dessin est simple, épuré et très élégant avec très peu de boutons qui viennent perturber le conducteur et l’ergonomie.
Au centre une grande tablette de 13 pouces regroupe toutes les commandes multimédia et de paramétrage du véhicule. L’ergonomie est excellente et quelques boutons permettent un raccourci rapide vers les fonctions essentielles.
Devant le conducteur une instrumentation digitale donne juste les infos nécessaires au conducteur. Un excellent système d’affichage tête haute vient compléter ce tableau sur ma version d’essai. Cerise sur le gâteau : cet affichage intègre un guidage par réalité augmentée très bien réalisé et très utile pour la navigation. C’est bien fait, pas du tout gadget et ça devient même très vite indispensable !
Skoda offre le choix de 6 ambiances intérieures, de la plus simple à la plus luxueuse comme ma version d’essai équipée d’un beau cuir cognac (le cuir est tanné avec des procédés éco-responsables). Certains plastiques sont injectés de matériaux recyclés, cet intérieur « durable » démontre l’engagement de Skoda concernant les questions d’environnement.
L’espace intérieur semble encore plus important que le break Superb : c’est immense aussi bien en longueur, qu’en largeur et le coffre de 585 litres n’est pas en reste. Une famille de 5 personnes sera parfaitement à l’aise dans ce Enyaq et surtout, il y fait bon vivre, d’autant plus que les assises sont très confortables.
Enfin l’esprit maison « Simply clever » est plus présent que jamais avec toujours le parapluie dans les portières, le gratte-givre facilement accessible, l’entonnoir pour le lave glace, les filets de maintien dans le coffre etc… Cette Skoda fait tout pour être facile à vivre et elle réussit très bien sa mission. Il est même possible d’avoir une prise 220 v en option et différents équipements de confort pour les passagers (tablettes etc…).
Confort de conduite
Maintenant que les présentations sont faites, direction les belles routes de la région de la Loire.
Pour cet essai je dispose de la version 80 du Enyaq iV soit une puissance de 204 ch avec la grosse batterie de 77 kWh.
Même si son poids est conséquent puisqu’il dépasse les 2 tonnes, les 204 ch du moteur électrique et le couple immédiatement disponible procurent une bonne impression de dynamisme à ce Enyaq. On ne rencontre aucune difficulté pour s’insérer dans la circulation ou pour doubler, ça reste tout le temps très vif et très agréable à conduire. Sur autoroute, la vitesse est limitée à 160 km/h et ça suffit amplement (en France en tous cas).
En ville dans les manœuvres, mon Enyaq s’en sort royalement bien grâce à son très bon rayon de braquage. Son gabarit s’oublie vite et il évolue facilement en milieu urbain dans un confort et un silence absolu (je dispose de l’option vitres latérales feuilletées).
Chose intelligente et très utile, des palettes au volant permettent de régler le niveau de récupération d’énergie au freinage. Justement parlons autonomie : avec 537 km WLTP, le Enyaq se situe plutôt dans les bons élèves. Dans la réalité, par exemple sur autoroute, l’autonomie a vite tendance à fondre et il vous faudra trouver rapidement une borne type Ionity pour faire « le plein » en cas de long trajet.
J’ai déjà parlé du confort à l’arrêt et en ville, et bien sur la route c’est toujours aussi bon. Mon modèle, équipé de l’amortissement piloté en option, offre un confort de roulage excellent. C’est vraiment ce qui m’a le plus »marqué » pendant cet essai. J’avais l’habitude des Skoda des années 2000 souples comme un morceau de bois, là vous êtes dans un cocon de douceur et de confort et c’est hyper agréable.
En parlant de confort, mention spéciale aux Loire Valley Lodges où j’ai passé la nuit : difficile de faire mieux pour une « digitale detox » au milieu de la forêt. J’ai vraiment aimé les quelques heures passées au coeur de cette forêt !
Un modèle qui va compter !
Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce Enyaq iV. Skoda progresse d’année en année en parts de marchés et est aujourd’hui le 7ème constructeur en Europe. L’Enyaq devrait largement contribuer à renforcer cette position, à n’en pas douter il va être une des stars des flottes d’entreprise.
Avec en plus l’arrivée dans les prochains mois d’une version plus musclée RS avec 299 ch et d’une version X avec 4 roues motrices, l’Enyaq couvre l’ensemble des besoins d’une famille pour un budget mesuré (pour un SUV 100% électrique). S’affichant à partir de 36 000 euros, mon modèle d’essai haut de gamme flirtait plus avec les 50 000 euros mais même à ce tarif, difficile de trouver mieux aujourd’hui avec une telle polyvalence, un tel espace et un tel confort.
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