C’est avec grand plaisir que je commence à écrire ce premier article pour Kambouis.com, d’autant plus qu’il s’agit du premier Lexus UX essayé sur le blog.
Et c’est au pays du Loch Ness et plus précisément à Edimbourg que je me suis rendu pour essayer la nouvelle génération du SUV compact 100% électrique du constructeur nippon.L’essai a débuté sous ce beau soleil écossais, oui oui vous avez bien lu soleil. Ce dernier tapait contre la façade en pierre du Château de Carlowrie situé non loin de la capitale. C’est ici que nous avons découvert le nouveau Lexus UX 300e pour la première fois dans sa nouvelle teinte grise, lui allant d’ailleurs particulièrement bien, nommée « Gris Iridium ».
Des lignes taillées
Cet UX 300e reprend le restylage apparu en début d’année sur l’UX 250h, sa version hybride. Les changements extérieurs sont donc très discrets, seuls les élargisseurs d’ailes passent en couleur carrosserie sur la finition Executive, en plus de la finition F Sport sur laquelle cela était déjà le cas.Cependant, son design reste identique. Cela plaira à certains et déplaira à d’autres car il est vrai que son dessin très taillé ne fait pas l’unanimité. J’ai envie de dire tant mieux, Lexus réalise des designs osés qui tranchent avec les lignes plus consensuelles de la concurrence. L’avantage étant que, malgré ses années, l’UX n’a pas pris une ride.Sa grande calandre et ces « L » disséminés tout autour du véhicule nous indiquent que l’on est bien face à une Lexus. On les retrouve entre autres dans les optiques avant sous forme de signature lumineuse.Ici, c’est le photographe qui vous parle mais les reflets parfaitement lisses formés par ses lignes marquées rendent l’UX des plus agréables à photographier, notamment sur le flanc, dynamisé par cette ligne de style se fondant dans l’aile arrière.Aujourd’hui démocratisé sur l’ensemble des nouveaux modèles de la gamme, le bandeau de feu arrière a fait son apparition sur le petit SUV compact et ce dernier lui confère un certain cachet. Travaillé en soufflerie, ses extrémités améliorent le flux aérodynamique diminuant très légèrement la consommation.
Entre traditions et modernité (oui c’est un peu cliché)
À l’intérieur, c’est le même combat que pour l’extérieur, il reprend toutes les nouveautés apparues sur la version hybride. On dit donc au revoir au pad tactile, dont la prise en main n’était pas des plus ergonomiques, pour accueillir un grand écran tactile de 12,3 pouces sur la finition la plus haute (8 pouces sur les autres finitions).Doté du nouveau système d’info-divertissement du groupe Toyota plus réactif et intuitif, celui-ci est aussi plus complet avec des fonctions de planification de trajet et de nombreuses informations liées aux bornes et charge du véhicule. Apple CarPlay et Android Auto sont également de la partie et pour le plaisir des plus connectés, sachez que l’application Lexus Link vous permet de relier votre UX à votre smartphone afin d’accéder, en direct, à différents types d’infos sur son véhicule.Et si les traditions vous sont chères, vous allez adorer le matériau que revêt une partie de la planche de bord. Avec sa texture fibreuse, le « Washi » est un papier fabriqué traditionnellement au Japon. Ce dernier et les surpiqûres façon Sashiko qu’arborent les sièges, apportent une touche d’originalité à l’habitacle.Parlons-en de ces sièges d’ailleurs ! Le confort est important aux yeux de Lexus et cela se ressent ici. Si l’assise se montre convaincante, le confort passe aussi par l’insonorisation qui est tout bonnement impressionnante. Lorsque j’essaie des Lexus, j’ai tendance à dire que l’on se retrouve dans une sorte de cocon, on s’y sent bien, comme à la maison.Chez nous, on peut disposer d’un home cinéma. Et bien dans l’UX ce qui le substitue, c’est le système audio Mark Levinson à 13 haut-parleurs à la qualité sonore remarquable.À l’arrière, on retrouve une banquette assez profonde évitant ainsi de se retrouver avec la tête dans le plafonnier, ce qui est plutôt appréciable. L’espace aux jambes est lui aussi correct. Cependant, il sera compliqué de passer les pieds sous les sièges avant étant donné que, sur la version électrique, le plancher accueillant la batterie est surélevé. C’est un mal pour un bien car l’espace occupé par la batterie sur la version hybride est libéré afin de gagner en volume de coffre. Ce dernier, accessible via un hayon électrique, passe donc de 320 L à 367 L.
Sous le capot
Nous y retrouvons la motorisation qui équipait déjà la précédente génération. C’est donc 204 ch et 300 Nm de couple qui animent l’UX 300e sur les roues avant.L’évolution majeure s’effectue dans le plancher avec une batterie qui gagne 40% d’autonomie pour atteindre 448 km (en cycle WLTP) et ce, grâce à la nouvelle batterie de 72,4 kWh. Une belle évolution qui le place à présent dans la moyenne haute des SUV compacts électriques.En plus d’une prise Type 2, l’UX se dote d’une seconde en CHAdeMO, plus courante au Japon. Étant donné qu’elle encaisse 50 kW au maximum, la charge rapide se fera en 80 minutes pour atteindre 80%. Un peu léger au vu de la capacité à la hausse et face à une concurrence qui encaisse des puissances plus élevées.Fonctionnalité encore assez rare sur le marché, l’UX 300e dispose de plusieurs niveaux de régénération (jusque 4 en mode Brake) réglables à l’aide de palettes au volant. De quoi adapter sa conduite en plus des 3 modes de conduite disponibles.
Retour aux sources
Vous avez sûrement dû l’apercevoir sur ces photos, mais une météo, disons plus traditionnelle, a fait son apparition le deuxième jour lorsque nous avons pris le volant de l’UX. Au départ de Victoria Street, fameuse rue ayant inspirée J. K. Rowling pour le chemin de traverse (petite anecdote au passage héhé), nous avions pour objectif de sortir du centre afin de retrouver la si belle campagne écossaise.La première « mission » était de s’acclimater à la conduite à droite. Honnêtement, cela se fait plutôt bien une fois que l’on est dans le flux de la circulation. Après je ne vous cache pas avoir été aidé par le fait que j’ai pour habitude de conduire une voiture RHD.Les rues très bosselées d’Edimbourg nous ont permis de nous rendre compte des améliorations réalisées au niveau de l’amorti et du confort qu’offre l’UX.Sur les routes de campagne, nous avons retrouvé ce que l’on aime dans un véhicule électrique : la souplesse de conduite et le silence. La direction est agréable et les 204 ch suffisants au quotidien.Le roulis est présent lorsqu’on le bouscule mais rien d’étonnant pour un SUV de 1840 kg typé confort. Ce dernier reste sécuritaire et sain. Sur de plus grands axes, nous avons essayé ses aides à la conduite, dont la conduite semi-autonome. Ces dernières sont efficaces, d’autant plus que le Lexus Safety System + a également été perfectionné.
Au final…
Toutes ces améliorations ont un coût, proposé en 3 niveaux de finitions, l’UX 300e débute à partir de 56 900 € contre 49 900 € précédemment. Toutefois, l’entrée de gamme est déjà relativement bien équipée puisque la conduite semi-autonome est présente de série.Sans radicalement changer, l’UX 300e se bonifie en optimisant certains points majeurs tel que l’autonomie, le multimédia et le confort.